Un joli petit nom qui semblait tout me dire :
« Dii ! » pour un « Dali, j’ai faim ! »,
« Dii ! » pour un « Dali, tu m’aimes ? »
Tu me parlais en « Dii ! » et j’accédais râvi…
A tes moindres désirs qui semblaient tout me dire :
« Dii ! », « Dali, je peux sortir ? »,
« Dii ! », « Dali, tu peux m’ouvrir ? »
Comme affecté terriblement,
Je me réveille et je t’entends…
Me destiner quelques « Dii ! », « Dii ! »…
Du fond de la nuit des Mutemps…
Ne t’inquiète pas, Gaspi Chéri !
Ne t’inquiète pas !
Nous nous sommes aimés pour la vie et pour les siècles d’or…
Ne t’en fais pas, Gaspi Chéri !
Ne t’en fais pas !
Nous avons fait pleines provisions d’amour et plus encore…
Je ne serai pas long…
Sois-en sûr, je ne serai pas long…
Je pousserais bien dans le dos le temps qui court …
Quelques chapitres clos en deux, trois tours :
« Dii ! », « Dali, plus vite ! »,
« Dii ! », « Dali, tu traînes ! »
Aujourd’hui, je déduis et je parle le « Dii ! »…
Un « Dii ! » pour le lundi, mardi et mercredi…
Un « Dii ! » pour le jeudi, vendredi et samedi…
Le dimanche est un « Dii ! » où l’on ne dit pas « Dii ! »…
Moins accablé par la déroute,
J’ouvre mon coeur et je t’écoute…
Me sussurer quelques « Dii ! », « Dii ! »…
Quelques « Dii ! » qui me signifient…
Ne t’inquiète pas, Dali Chéri !
Ne t’inquiète pas !
Nous nous sommes aimés pour la vie et pour les siècles d’or…
Ne t’en fais pas, Dali Chéri !
Ne t’en fais pas !
Nous avons fait pleines provisions d’amour et plus encore…
Rassure-toi, ce n’est pas très long…
« Oui, mon Ange, de moins en moins long… »