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Monday, February 12, 2007

DE CORPS ET D’ESPRIT

J'ai comme un virus dans l'hypothalamus…
De mon corpus… sans cesse en Exodus…
J'ai chopé grave un drôle de facteur rhésus…
Qui me chatouille dans le fond de mon sac à puces…

Déjà, j'avais pris quelques araignées au plafond…
Mais là, vraiment, j'en ai ras la casquette…
Y'a pourtant pas si longtemps que tout ne tourne plus rond…
C'est un peu la foire aux esquimaux ou la brebis-guinguette…

D'une virulence extrême, le ciel violacé...
Quelques nuages entraîne vers le bord de la Terre…
Serait-ce pour les conduire et puis les balancer…
Dans la fosse aux ambulanciers qui jadis avaient l'air…

Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?

J'ai comme un gros zut qui chahute mon occiput…
Et me culbute… en sol fa mi ré et en ut…
Chute, flûte et rezut, c'est pas la peine de faire shuuut…
Tout le monde sait maintenant que je plane au milieu des volutes…

Je pensais fermement que pour ce genre de petit plus,
Il y avait pour coutume et pour us… un numerus clausus…
Encore eût-il fallu que je le susse et le resusse…
Pour que la règle un jour devienne une espèce de modus…

D'outrageantes capsules, le ciel violacé…
Quelques nuages accule vers le bord de la Terre…
Serait-ce pour les occire et puis les balancer…
Dans la fosse aux ambulanciers qui jadis avaient l'air…

Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?

(©2007 D.Mastrangelo)

Saturday, February 10, 2007

JE NE SUIS PAS CON

Médire et méditer, c’est assez différent…
La racine est commune mais c’est bien la seule chose…
Qui fait que nous soyons encore là gentiment…
A ne pas nous étriper pour chacun sa cause…

Je tiens à dissiper le tout malentendu,
Tout ce qui fait ici l’objet de réflexion…
Probablement qu’il est vain de contrer l’obtus…
Mais si ce n’est pas moi, ce sera donc mon frère…

Au gré des médisances, tu détruis ton autre…
Que tu salis non seulement par de sales méthodes…
Mais aussi par la volonté tout’ toute petite…
De réduire à néant tout ce qui toi, t’irrites…

Non, je ne suis pas con !
Tu n’arriveras pas à me vider le citron…
Non, je ne suis pas con !
Je ne donnerai pas d’importance à tes chiffons…

Maudire, si ce n’est pas commode, c’est au moins la mode…
Tout le monde est pourri, tout est donc joué d’avance…
Médire c’est aussi par facilité ne rien dire en face, je pense…
Le derrière est plus attrayant et plus affriolant, je brode…

Méditer, Méditerranée…
Du soleil à l’intérieur à n’en savoir que faire…
Eviter, éviter années…
Et terres de désolation jusqu’à la déraison…

Au gré des modesties, des pays inconquis,
Que tu célébreras comme de divines brèches,
Profond, tu creuseras comme il était écrit…
Et prie pour ne jamais trouver ce que tu cherches…

Non, je ne suis pas con !
Tu n’arriveras pas à me vider le citron…
Non, je ne suis pas con !
Je ne donnerai pas d’importance à tes chiffons…

Thursday, February 08, 2007

HAPPY DAY POUR UN LAPIDE

Non, tu n’es pas un monstre…
Tu es une merveille de curiosité…
C’est aussi comme ça que l’on peut te voir…
C’est aussi comme ça que l’on peut aimer…

Non, tu n’es pas une ombre…
Tu es un éclat d’excentricité…
Les regards éteints ont noirci la vie…
Jusqu’à griffonner la beauté d’autrui…

Les gens du village, leur petit entourage,
Ont jeté la pierre à un malheureux…
Ce n’est pas très sage et voir un peu lâche…
Mais ils souffrotaient tant à leurs petits yeux…

Aussitôt passés les marches de l’église,
Ils se reformaient en cellule de crise…

It’s a happy day, oh happy day…
Pour un lapidé…
It’s a happy day, so happy day…
Pour un lapidé… dit l’Happy Day…

Non, tu n’es pas une horreur…
Tu es la magie qu’offrent les étoiles…
C’est de cette façon qu’il nous faut sans leurre…
Permettre à la nuit de lever son voile…

Non, tu n’es pas une gageure…
Tu es l’assurance que tout est possible…
Si ce monde ne construit que des murs,
Toi, tu nous les rends moins perceptibles…

Les gens du village, leur petit entourage,
Ont un peu moins la rage du petit malheureux…
Ils viennent d’enterrer et ce n’est pas très sage…
Mais ils souffrotaient tant à leurs petits yeux…

Aussitôt passés les marches de l’église,
Ils se reformaient en cellule de crise ?

It’s a happy day, oh happy day…
Pour un lapidé…
It’s a happy day, so happy day…
Pour un lapidé… dit l’Happy Day…