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Monday, November 23, 2009

GASPI & DII



Tu avais réussi à coller sur ma vie…
Un joli petit nom qui semblait tout me dire :
« Dii ! » pour un « Dali, j’ai faim ! »,
« Dii ! » pour un « Dali, tu m’aimes ? »

Tu me parlais en « Dii ! » et j’accédais râvi…
A tes moindres désirs qui semblaient tout me dire :
« Dii ! », « Dali, je peux sortir ? »,
« Dii ! », « Dali, tu peux m’ouvrir ? »

Comme affecté terriblement,
Je me réveille et je t’entends…
Me destiner quelques « Dii ! », « Dii ! »…
Du fond de la nuit des Mutemps…

Ne t’inquiète pas, Gaspi Chéri !
Ne t’inquiète pas !
Nous nous sommes aimés pour la vie et pour les siècles d’or…
Ne t’en fais pas, Gaspi Chéri !
Ne t’en fais pas !
Nous avons fait pleines provisions d’amour et plus encore…
Je ne serai pas long…
Sois-en sûr, je ne serai pas long…

Je pousserais bien dans le dos le temps qui court …
Quelques chapitres clos en deux, trois tours :
« Dii ! », « Dali, plus vite ! »,
« Dii ! », « Dali, tu traînes ! »

Aujourd’hui, je déduis et je parle le « Dii ! »…
Un « Dii ! » pour le lundi, mardi et mercredi…
Un « Dii ! » pour le jeudi, vendredi et samedi…
Le dimanche est un « Dii ! » où l’on ne dit pas « Dii ! »…

Moins accablé par la déroute,
J’ouvre mon coeur et je t’écoute…
Me sussurer quelques « Dii ! », « Dii ! »…
Quelques « Dii ! » qui me signifient…

Ne t’inquiète pas, Dali Chéri !
Ne t’inquiète pas !
Nous nous sommes aimés pour la vie et pour les siècles d’or…
Ne t’en fais pas, Dali Chéri !
Ne t’en fais pas !
Nous avons fait pleines provisions d’amour et plus encore…
Rassure-toi, ce n’est pas très long…

« Oui, mon Ange, de moins en moins long… »

Saturday, March 07, 2009

MAILLOT JAUNE

Fresques gargantuesques
De jets iconoclastes
De fantasmes et de gestes
Concourant aux jours fastes

Chien Jaune à l'E.P.O.
Aux hormones d'un maillot jaune
Bousculant au passage
De fortune les barrages

La chasse étant ouverte
Plus rien n'a d'importance
Ni les gains ni les pertes
Des vaines équidistances

Fontaines de sillons
Sur territoire immaculé
Demain disparaîtront
En catafalques et mausolées

Genoux et coudes écervelés
Sacs de neurones consécutifs
Ont engagé le palliatif
D'un peloton de charité

La victoire me pleure les yeux
Autant qu'une vache qui rit
De triompher, il n'est laborieux
Que si l'on refuse la chinoiserie

Je défierai ma surbrillance
Et lui ferai la courte échelle
Je lui imposerai la cadence
Des théories universelles

Les perles de l'effort
conflueront vers mon pissat
Et flanqueront les abords
D'un nouveau lac Titicaca

Faunes et flores assermentées
A l'époque puis à l'épopée
Aux coloris de canaris
Aux colorants de pissenlits

Vêtiront de leur envie
Cet ensemble de lieux-dits
Au chien de paradis perdu
Aux grands airs de pari tenu

Nous nagerons en napalmés
Désentubés et en apnée
Au milieu d'autres cyclidés
Pour un maillot jaune excellé

A jamais sublimé

(©2009 D.Mastrangelo)