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Friday, August 24, 2007

ERREUR DETECTEE

J’aimais la mélodie… Mais elle est partie…
J’aimais tant ses caresses… Aujourd’hui, tout me blesse…
A quoi donc sert encore le quadruple vitrage…
Puisque c’est dans nos radios que le marteau fait rage ?

Impossible d’en sortir sinon d’éteindre le poste…
Overdose d’infos, surinfo d’intox…
A-t-on décidé de nous écarter du monde ?
De nous dégoûter de cet intérêt pour l’onde ?

Survivre par la pub ? Plutôt crever que de baisser son froc…
Intérêts économiques, collusions systématiques…
Souffrir le crétin qui anime dans un français approximatif…
Où sont passés les journalistes ? Le noble art informatif ?

Point d’empathie, point de répit…
Bourrage de crâne à l’infini…
Mirage, virage, rivage, naufrage…
Erreur détectée, jamais réparée…

J’aimais les O.V.N.I…. mais ils furent chassés…
L’imparable génie des chansons chantées…
Du fil, une aiguille et des points de tricot…
Qui pouvaient nous conduire au-delà du Rainbow…

A présent, comment faire puisque tout est parterre ?
Au ras des pâquerettes et je pèse mes mots…
Les sentences s’entrelacent et jamais ne décrassent…
Les poètes s’enclonettent, c’est la mort in vitro…

Survivre par la stup’ ? Plutôt crever que de la rejoindre…
Glorioles égomaniaques, débilités en vrac…
Oublier le crétin qui anime dans un français approximatif…
Où sont passés les journalistes ? Le noble art informatif ?

Point d’empathie, point de répit…
Bourrage de crâne à l’infini…
Mirage, virage, rivage, naufrage…
Erreur détectée, jamais réparée…

(©2007 D.Mastrangelo)

Saturday, August 18, 2007

BROCOLICOLA

Pousse tout, pousse tout ! Pasta, pasta…
Pesto ! Pesto !
Pousse-toi, pousse-toi ! Pasta ! Passe ta pastule !
Que se passe-t-il ?

Cap su’l’bouteille ! Cap su’l’capsule !
Frigo ! Freezer !
Porto per te, Porta ferme,
Firmin !

Mangea, mangea ! Pasta, pasta !
Puisses-tu !
Pronto, pronto, pristi, pristi,
Molto preste !

Ce sont les affres de la vie…
Qui m’ont conduit au brocoli…
Mais il manque à tous les repas…
Une bouteille de gazou-gaza…
Gazou-Gaza !

Si tu pouvais nous bricoler…
Un BrocoliCola, Colo,
Ce serait comme t’aventurer…
Dans un grand champ de piccolos…

Reste et rase ta tignasse !
Rusty rastafari !
Reste que tu grimaces…
Devant les gros radis…

La politesse à Napoli teste…
Le « serre les fesses » des assujettis…
De son altesse de toutes les altesses…
Du Bric-à-Brac de Brocoli…

Ce sont les affres de la vie…
Qui m’ont conduit au brocoli…
Mais il manque à tous les repas…
Une bouteille de gazou-gaza…
Gazou-Gaza !

Si tu pouvais nous bricoler…
Un BrocoliCola, Colo,
Ce serait comme t’aventurer…
Dans un grand champ de piccolos…
Exactement, de piccolos…
Dans un grand champ de piccolos !

(©2007 D.Mastrangelo)

Monday, July 30, 2007

LE PETIT HIC

Metteurs en scène, acteurs en vue,
Aux grosses bedaines, aux pieds qui puent,
Rien ne l’arrête sur son chemin…
Vers l’Alouette du Grand Matin…

Stars du Showbiz, présentateurs,
Aux mines exquises de séducteurs,
Rien n’est laissé aux chiennes sauvages…
Qu’une lueur de son naufrage…

Plus elle rigole, plus elle s’envole,
Vers des nuages d’éthanol…
Là voici donc dans une grâce…
Qui vagabonde et qui pavasse…

Le petit hic, c’est le grand « crack »…
Qu’elle provoque à chaque étape…
La potiche devient potache…
Et la triche devient trash…
Engrossée, avortée…
Chasteté reformatée..

Politiciens, compositeurs,
Aux grandes mains, aux dents pourries,
Chef op ou réalisateur,
Chacun se voit de la partie…

Mais dès qu’elle fut sur les écrans,
Elle n’eut d’yeux que pour son nombril…
Elle cessa tout écartement :
"Ne plus consacrer que son style !"

Plus elle se mire, plus elle s’affole…
Le temps n’est plus aux farandoles…
Là voici donc dans l’arbitraire…
Qui prolifère dans l’atmosphère…

Le petit hic, c’est le grand « crack »…
Qu’elle provoque à chaque étape…
Le potache tourne au potiche…
Et le trash redevient triche…
Engrossée par son égo…
Avortée ? Onques, plutôt !

(©2007 D.Mastrangelo)

Saturday, July 28, 2007

MIJAUREE

Il paraît que quand tu parles de ratatouille, tu fais un hit…
On ira même jusqu’à dire que le mot « stoemp » est dans le kit…
Si tu fais appel à l’ingéson d’Arno, t’auras le choke…
Et surtout va dire que t’arrêteras le lithium et la coke…

Il paraît que quand tu parles de choux de Bruxelles, tu fais un hit…
C’est un peu comme ces donzelles qui d’un seul coup sont dans ton slip…
Pour un quart d’heure de spotlights, une bonne démo, that's all right !
Quinze minutes exactement, top chrono, t’es dans les temps…
J’aime bien comme tu gueules… On la refait ? OK…

Il paraît que quand t’évoques le nom de dEUS, t’es enceinte…
Si tu t’es pas encore tapé le Barman, t’es pas une sainte…
Tu captes un peu l'histoire ou tu fais celle qui ne comprends pas ?
Combien de fois j’dois me répéter sans que tu en fasses un tralala ?

Mais non, mais non, tu fais de ton obstinée…
Mais non, mais non, fais pas de ta mijaurée…
Tu vois le ciel ? Comment crois-tu le toucher ?
Certainement pas à faire de ta mijaurée…

Ne me prends pas pour plus généreux que je suis…
La place est chère, il faut raquer de tout ton cri…
Je veux l’entendre jusqu’au tréfond de mes neurones…
Et même en cendres, non, je ne le veux pas aphone…

Mais non, mais non, tu fais de ton obstinée…
Mais non, mais non, fais pas de ta mijaurée…
Tu vois le ciel ? Comment crois-tu le toucher ?
Certainement pas à faire de ta mijaurée…

Mais non, mais non, tu fais de ton obstinée…
Mais non, mais non, fais pas de ta mijaurée…
Mais non, mais non, tu fais de ton obstinée…
Mais non, mais non, fais pas de ta mijaurée…
Non, pas de ta mijaurée…

(©2007 D.Mastrangelo)

BAVER DES CROQUETTES

J’ai mon problème avec moi, j’en suis malade…
Je le traîne au bout des doigts… La sérénade…
Il ne veut plus me quitter…. Que dois-je en faire ?
De mes pieds l’écrabouiller sans plus d’affaires…

Il n’a pas l’air de comprendre, le pot de colle ambulant…
Que je ne veux pas l’attendre, ni là ni dans un an…
Si ça continue comme ça, je commence à courir…
Plus vite qu’un « animalia » que l’on veut dévêtir…

Je crains qu’il ne soit temps… de prendre la tengeante…
De le laisser à son rang de virgule épuisante…
S’il veut gagner mon respect, qu’il se tienne à carreau !
Si cela n’est déjà fait, je vais mordre un barreau…

Soucis et maintes turlupinades,
Non sans aimer faire l’accolade,
M’en ont fait baver des croquettes…
Et du Whiskas aux nicorettes…

Je n’ai toujours pas changé de garde-malade…
Il se croit affreusement indispensable…
Je prends mes jambes à mon cou et je m’exhorte…
Mes efforts mis bout à bout restent encore lettre morte…

Si j’y crois dur comme fer, c’est pas comme faire la vaisselle….
C’est pas non plus « confer » en relation à la tuile…
Qui m’est tombé dessus un beau jour sans ombrelle…
J’aurais peut-être dû me méfier des plans faciles…

Je crains qu’il ne soit tard… pour prendre la tengeante,
Pour éjecter ce cafard aux idées délirantes…
S’il veut gagner un délai, qu’il se tienne à carreau !
Si cela n’est déjà fait, je vais mordre un barreau…

Soucis et maintes turlupinades…
Non sans aimer faire l’accolade,
M’en ont fait baver des croquettes…
Et du Whiskas aux nicorettes…

(©2007 D.Mastrangelo)

Wednesday, May 16, 2007

PIERRE

Ecrire, écrire, toujours écrire…
Comme si j' n’avais rien d’autre à faire…
Pour le meilleur et pour le pire,
Dans le plus profond du mystère…

Ecrire, attendre et voyager…
Effacer tout, recommencer…
C’est le cadeau que j’ai choisi,
Un seul cadeau pour toute la vie…

On peut encore trouver plus cher…
Bien sûr, de ne jamais souffrir…
De ne pas connaître la guerre…
Et de n’avoir de souvenirs…

Que ferions-nous donc ici-bas…
Si de la pierre, nous en étions ?
Mais il faudrait que je sois sûr…
De ne pas commettre un parjure…

Et peut-être en sommes-nous déjà…
Puisque l’indifférence existe…
Puisque la négligence est là…
Pour soulager tous les autistes… volontaires…

Maigrir, s’étendre et bronzouiller…
Comme si nous n’avions rien à faire…
De la planète incarcérée…
Par l’insolence des actionnaires…

On peut encore trouver plus dur…
Bien sûr, de ne jamais fléchir…
De s’abstenir de compatir…
Et de construire des tas de murs…

Que ferions-nous donc ici-bas…
Si de la pierre, nous en étions ?
Mais il faudrait que je sois sûr…
De ne pas commettre un parjure…

(©2007 D.Mastrangelo)

Thursday, April 19, 2007

MASTER OF THE JAUNIVERSE

La Terre, c’est jaune… Le ciel, c’est jaune…
La mer, c’est jaune…
Quelle est la couleur de la couche d’ojaune ?
Les stars, c’est jaune… Les phares, c’est jaune…
Le noir, c’est jaune…
Et même le soleil a son chromojaune…

Le cœur, c’est jaune… de beurre, c’est jaune…
Le bruit, c’est jaune… L’odeur, c’est jaune…
Mais à quoi donc ressemble l’oxyjaune ?
Ricard, c’est jaune… Pétard, c’est jaune…
Cigare, c’est jaune…
Qu’en est-il de la savane et la faune ?

Je vous le donne dans le mille…
Dans le dix mille et dans le cent mille…
Je vous le donne dans le mille…
Dans l’assimile 2000 des devoirs d’Emile…

Master of the Jauniverse,
Blaster of the Rainbowers,
Faster than the razorlight,
Brighter than the whitest white…

J’ai jauni à l’idée… que tu ne serais plus… jaune…
Et je n’ai pas aimé… Non, je n’ai pas aimé…
Seulement d’avoir osé t’imaginer aphone…
J’ai souri à l’idée… Mais je n’ai pas aimé…
J’ai souri à l’idée… Puis j’ai… ri jaune…

Le lion, c’est jaune… Le faucon, c’est jaune…
Le charbon, c’est jaune…
Et toi, t’es quoi ? Jaune !
La trompette, c’est jaune… La sucette, c’est jaune…
La schtroumpfette, c’est jaune…
Serais-je en train de devenir complètement barjaune ?

Je vous le donne dans le mille…
Dans le dix mille et dans le cent mille…
Je vous le donne dans le mille…
Dans l’assimile 2000 des devoirs d’Emile…

Master of the Jauniverse,
Blaster of the Rainbowers,
Faster than the razorlight,
Brighter than the whitest white…

L’esprit, c’est jaune… de farceur, c’est ultrajaune…
Le marteau, c’est jaune… L’enclume, c’est jaune…
Les Côtes, ça, c’est Rhône… La douche, hé hé, c’est l’hygiaune…
Mais que fais-tu quand tu vois Calamity Jaune ?

(©2007 D.Mastrangelo)

Friday, April 13, 2007

KE NAFER' (tchinson belch')

Je t’aime, tu m’aimes, passe-moi l’plat d’salaat’…
Le matin j’me lève, le soir j’me couch'…
Entre les deux, j’ fais des choses…
Vodka Redbull ! Donc voilà…

Hier soir, tu m’as donné un coup d’saucisse…
Merci, la trace de freinage !
Pourquoi t’as toujours besoin de… d’abord ?
Cool, le barbec ! Donc, voilà…

Avec la radio, j’attrape la migrain’…
Tous ces trucs qu’on racont’…
C’est pas vrai ça, ket, c’est des conneries…
Et vlan ! Donc voilà…

On est tous des animals… Ké nafér’… Ké nafér’…
Tous un loft à Flémal'… Faut voir grand dans les zafér’…
N’a rin navour véssi, vos gueul’ les jonz’ ! Ké nafér’… Ké nafér’…

Les meufs sont cool, les mecs sont bonnes…
On ne sait pu « qui » est « qui » d’ins' mond’…
Souff’ dans ma trompet’, t'sauras kich’suis…
Et vlan ! Donc voilà…

C’est pas demain qu’on y verra plus clair’…
J’ai tout skaté dans mon Massey Fer'uson…
J’m’appel' portin ni Clitiswout… Mais Sigismond Firmin…
Touche à ma sœur et tu vas voir c’que tu vas voir, toi… Donc, voilà…

Eteins cette foutue caisse, j’ai mal au crâne…
C’est trop ! C’est trop ! C’est beaucoup trop faur’ !
Tous ces trucs qu’on racont’, c’est des conneries…
Et vlan ! Donc voilà…

On est tous des animals… Ké nafér’… Ké nafér’…
Tous un loft à Flémal'… Faut voir grand dans les zafér’…
N’a rin navour véssi, vos gueul’ les jonz’ ! Ké nafér’… Ké nafér’…

Le 25, je touch’…

(©2007 Dali Chien Jaune & The Sarbacane Vinasse Club)

Sunday, April 08, 2007

PETIT BOUT DE BOIS

C’était un tout petit navire…
Qui n’avait jamais vu la mer…
Et qui ne demandait qu’à tout apprendre…

Le soleil était au sourire,
Les goélands planaient tout fier…
A ne plus savoir quelle figure nous vendre…

Je l’ai perdu un moment des yeux…
Il avait disparu du rivage…
S’était-il caché dans les flots bleus…
Pour jouer à cache-cache ?

C’était un si joli bateau…
Qui n’avait jamais connu l’eau…
Mais qui semblait déjà très fort pour deux…

Il avait le courage d’un homme…
Tu sais, celui du fond de nous…
Qui ne rêve que de parcourir le monde…

Si j’avais pu le serrer contre moi…
Lors de ce fatidique instant…
Je lui aurais glissé un mot de toi…
Comme j’aimais à le faire souvent…

Petit bout de bois, fraîchement sorti du moule,
N’a pas attendu de se forger à la houle…
Petit bout de bois, originaire d’Amazonie,
Etait à la fois ma planche de « Salut les filles ! »…
Et mon porte-parole quand je ne voulais rien dire…

C’était un tout petit navire…
Qui n’en avait gardé que l’air…
La chansonnette était bien différente…

Il voulait savoir le zéphyr,
Il s’empressait de conquérir…
Des vieux grimoires les pages tombantes…

Si seulement j’avais pu lui dire adieu…
Pendant un tout petit instant…
Je lui aurais sans doute baisé les yeux…
Comme j’aimais à le faire souvent…

Petit bout de bois, fraîchement sorti du moule,
N’a pas attendu de se forger à la houle…
Petit bout de bois, originaire d’Amazonie,
Etait à la fois ma planche de « Salut les filles ! »…
Et mon porte-parole quand je ne voulais rien dire…

Monday, February 12, 2007

DE CORPS ET D’ESPRIT

J'ai comme un virus dans l'hypothalamus…
De mon corpus… sans cesse en Exodus…
J'ai chopé grave un drôle de facteur rhésus…
Qui me chatouille dans le fond de mon sac à puces…

Déjà, j'avais pris quelques araignées au plafond…
Mais là, vraiment, j'en ai ras la casquette…
Y'a pourtant pas si longtemps que tout ne tourne plus rond…
C'est un peu la foire aux esquimaux ou la brebis-guinguette…

D'une virulence extrême, le ciel violacé...
Quelques nuages entraîne vers le bord de la Terre…
Serait-ce pour les conduire et puis les balancer…
Dans la fosse aux ambulanciers qui jadis avaient l'air…

Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?

J'ai comme un gros zut qui chahute mon occiput…
Et me culbute… en sol fa mi ré et en ut…
Chute, flûte et rezut, c'est pas la peine de faire shuuut…
Tout le monde sait maintenant que je plane au milieu des volutes…

Je pensais fermement que pour ce genre de petit plus,
Il y avait pour coutume et pour us… un numerus clausus…
Encore eût-il fallu que je le susse et le resusse…
Pour que la règle un jour devienne une espèce de modus…

D'outrageantes capsules, le ciel violacé…
Quelques nuages accule vers le bord de la Terre…
Serait-ce pour les occire et puis les balancer…
Dans la fosse aux ambulanciers qui jadis avaient l'air…

Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?
Sains de corps et d'esprit ?

(©2007 D.Mastrangelo)

Saturday, February 10, 2007

JE NE SUIS PAS CON

Médire et méditer, c’est assez différent…
La racine est commune mais c’est bien la seule chose…
Qui fait que nous soyons encore là gentiment…
A ne pas nous étriper pour chacun sa cause…

Je tiens à dissiper le tout malentendu,
Tout ce qui fait ici l’objet de réflexion…
Probablement qu’il est vain de contrer l’obtus…
Mais si ce n’est pas moi, ce sera donc mon frère…

Au gré des médisances, tu détruis ton autre…
Que tu salis non seulement par de sales méthodes…
Mais aussi par la volonté tout’ toute petite…
De réduire à néant tout ce qui toi, t’irrites…

Non, je ne suis pas con !
Tu n’arriveras pas à me vider le citron…
Non, je ne suis pas con !
Je ne donnerai pas d’importance à tes chiffons…

Maudire, si ce n’est pas commode, c’est au moins la mode…
Tout le monde est pourri, tout est donc joué d’avance…
Médire c’est aussi par facilité ne rien dire en face, je pense…
Le derrière est plus attrayant et plus affriolant, je brode…

Méditer, Méditerranée…
Du soleil à l’intérieur à n’en savoir que faire…
Eviter, éviter années…
Et terres de désolation jusqu’à la déraison…

Au gré des modesties, des pays inconquis,
Que tu célébreras comme de divines brèches,
Profond, tu creuseras comme il était écrit…
Et prie pour ne jamais trouver ce que tu cherches…

Non, je ne suis pas con !
Tu n’arriveras pas à me vider le citron…
Non, je ne suis pas con !
Je ne donnerai pas d’importance à tes chiffons…

Thursday, February 08, 2007

HAPPY DAY POUR UN LAPIDE

Non, tu n’es pas un monstre…
Tu es une merveille de curiosité…
C’est aussi comme ça que l’on peut te voir…
C’est aussi comme ça que l’on peut aimer…

Non, tu n’es pas une ombre…
Tu es un éclat d’excentricité…
Les regards éteints ont noirci la vie…
Jusqu’à griffonner la beauté d’autrui…

Les gens du village, leur petit entourage,
Ont jeté la pierre à un malheureux…
Ce n’est pas très sage et voir un peu lâche…
Mais ils souffrotaient tant à leurs petits yeux…

Aussitôt passés les marches de l’église,
Ils se reformaient en cellule de crise…

It’s a happy day, oh happy day…
Pour un lapidé…
It’s a happy day, so happy day…
Pour un lapidé… dit l’Happy Day…

Non, tu n’es pas une horreur…
Tu es la magie qu’offrent les étoiles…
C’est de cette façon qu’il nous faut sans leurre…
Permettre à la nuit de lever son voile…

Non, tu n’es pas une gageure…
Tu es l’assurance que tout est possible…
Si ce monde ne construit que des murs,
Toi, tu nous les rends moins perceptibles…

Les gens du village, leur petit entourage,
Ont un peu moins la rage du petit malheureux…
Ils viennent d’enterrer et ce n’est pas très sage…
Mais ils souffrotaient tant à leurs petits yeux…

Aussitôt passés les marches de l’église,
Ils se reformaient en cellule de crise ?

It’s a happy day, oh happy day…
Pour un lapidé…
It’s a happy day, so happy day…
Pour un lapidé… dit l’Happy Day…