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Sunday, December 31, 2006

HOT BABY, HOT BABY

Qui pourrait croire qu’à cette vitesse-là,
On ne meurt pas, on vit… ?
Qui pourrait faire que tout cela ne soit pas…
Que le rêve d’une vie… ?

S’accrocher à la traîne d’une robe au galop…
Et puis, et puis…
S’écorcher les genoux, les bras, le bas du dos…
Sans un répit…

Ne jamais lâcher ce que l’on prend pour de l’or…
Tenir plus fort…
Même s’il faut avaler ce qui lui sert de décor…
Serrer le mords…

Se balancer de bâbord à tribord pour un instant…
Le pied, le grand…
Qui surgirait comme un éclair de cette nuit sans ombre…
Le cou, à vous rompre…

Dans un tchouf-tchouf de plaisir,
Une touffe-touffe de soupir,
Je m’ouvre à l’infini,
Lequel m’invite à rire…

Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…

Tu peux te prénommer Claire, Isabelle ou Rébecca….
R, L ou K…
Cela ne modifiera pas l’amour que j’ai pour elle…
G pour L…

Si par hasard vous et elle n’aviez jamais formé qu’une…
Voire aucune…
Il n’est pas 13 heureux de rejouer les dés passés…
D, pas C…

Ne jamais s’égarer par goût du jeu, par goût du vice…
« No game » novice…
Même s’il faut ravaler ce qui nous sort par tous les trous…
Encore un coup…

Se penduler bien plus longtemps qu’il ne nous est permis…
De gauche à droite…
Jusqu’à ce que l’on rejoigne le premier rang des insoumis…
Sans omoplates…

Dans un tchouf-tchouf de plaisir,
Une touffe-touffe de soupir,
Je m’ouvre à l’infini,
Lequel m’invite à rire…

Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…

ANITA

Anita Lixel à l’état de pixels…
S’est évanouie devant mes yeux perplexes…
Comme une hirondelle dans un jeu de ficelles,
La poudre d’escampette, elle a pris pour Vortex…

Anita Lixel alita mes Ixelles…
Par ses jolies couleurs et ses cheveux rebelles…
Inspirée par la toile, projetée par la cathode,
Elle soulève le voile au cœur de chaque i-pod...

Je te vois pendant des heures vivre...
Dans le soleil et dans le givre…

Anita, Flash Zebra...
Sache que rien, non rien, n’est à Léa... n’est aléas…
Anita, Cash Wonda…
"Install.exe caetera..."

Anita Lixel a noté les « X » qu’elle…
Voudrait voir apparaître sur les « R » à connaître…
Et la demoiselle a coché avec diligence…
Les violoncelles chevauchant les électrodanses…

Je te vois dans le pop extraordinaire...
Et dans la fougue battre le cyber…

Anita, Flash Zebra...
Sache que rien, non rien, n’est à Léa… n’est aléas…
Anita, Cash Wonda…
"Install.exe caetera..."

Friandise-électron,
Délicieux rose bonbon,
Ton petit cœur de photon…
Est-il tout aussi bon ?

Friday, December 29, 2006

L’EMMURE VIVANT

Tout autour de moi, une ligne à la craie…
Comme le périmètre d’une scène de crime…
Je n’ai pas de souvenir et pas d’inimitié…
Aucune envie de fuir par le fond, par la cime…

Je veux être authentique, à cheval sur le déclic…
Des poésies qui s’envolent sur l’échine des paraboles…
Je veux être caracole, cabriole, farandole…
Mais à chaque mot lancé, sur la craie une brique…

Et déjà je ne peux plus vous apercevoir…
J’ai pourtant tout tenté pour offrir au parloir…
Quelques silences dorés, quelques amours mimées…
Mais le « Mur » lui seul croît en ma vraie liberté…

En les mots générés par mes pensées fragiles…

L’Emmuré Vivant a fini de bêler…
Il espère par foi en deux le mur scinder…
L’Emmuré Vivant attend que le temps…
Décide pour lui d’effriter le ciment…

Tout à l’intérieur de moi, des formes à la craie…
Comme des périmètres d’endroits où l’on tue…
Des petites mémoires fort bien achalandées…
De cette rage d’éclater par la bouche, par le cul…

Il me faut de l’instinct en cavale sur les trains…
Des pieds et des rimes d'alexandrins…
Je veux être l’accent, relaxant, syntaxant…
Mais à tous les maux lancés, sur les briques du ciment…

Inutile de chercher à vous apercevoir…
J’avais tant essayé de vous offrir au parloir…
Quelques silences dorés, quelques amours mimées…
Mais le « Mur » lui seul croît en ma vraie liberté…

En les mots générés par mes pensées fragiles…

L’Emmuré Vivant a fini de bêler…
Il espère par foi en deux le mur scinder…
L’Emmuré Vivant attend que le temps…
Décide pour lui d’effriter le ciment…

Tuesday, December 19, 2006

AUX YEUX

J'entends les gens par les égouts…
J'entends les gens par tous les trous...
Ils s'invitent même par la télé...
A vociférer leurs idées...

J'entends les médias sataniques...
Qui terrorisent les hystériques...
Il paraît qu'ils ont de l'humour...
A n'en plus savoir quel tour...

Nous jouer pour sauver soi-disant...
Ce qu'il nous reste des braves gens,
C'est-à-dire un territoire occupé...
A s'étriper, à s'éventrer...

Pour quelques malheureux deniers...
De la Sécurité Sociale...
N'y a-t-il d'ailleurs pas dans cette volonté...
Quelque chose qui tient de l'éjac' faciale ?

Aux yeux, les balises...
Au JT soir, des cernes...
Aujourd'hui, tu fais tes valises...
Et tu vas mâcher ta luzerne... ailleurs...

J'entends ce peuple qui gronde...
Et je l'entends qui surabonde...
Dans le sens des nostalgiques...
Des fanatiques du IIIe Reich...

Ont-ils seulement la conscience tranquille,
Ces ectoplasmes infantiles ?
Ne savent-ils pas ce que ça coûte...
De mordre encore dans la même croûte ?

Aux yeux, les bottines...
Qui claquent sur la rétine...
Aujourd'hui, tu fais tes valises...
Et tu vas "reicher" tes brownies ailleurs !

J'entends les chœurs s'interrompre...
Et les chapelets s'écarteler...
Puis se claquer sur nos ombres...
Pour nous garder à balbutier...

Je ne me tairai plus...
Et je ne me terrerai plus non plus...
Je veux regarder la douleur en face...
Oui, veux m'extraire de cette nasse...

Qui embarrasse et cadenasse...
Mon âme... Mon âme...

Aux yeux, la famine,
A ce monde, utérine,
De porcs qui ne partagent pas,
De morts qui ne vivent pas...

Ne comptez pas sur moi...
A ça non, ne comptez plus sur moi...

Je ne me tairai plus...
Et je ne me terrerai plus non plus...
Je veux regarder la douleur en face...
Oui, veux m'extraire de cette nasse...

Qui embarrasse et cadenasse...
Mon âme... Mon âme...

Saturday, December 09, 2006

JEAN-LUC DES MOUCHES

"Jean-Luc des mouches", les unes après les autres…
Certaines en louchent et d’autres s'en vautrent…
"Jean-Luc des mouches" éternellement…
Tout aux abords, tout au-dedans…

Comme si ça n’avait pas suffi…
D’avoir osé remplir leurs vies…
De choses et d’autres et d’autres choses,
De petits riens à fortes doses…

"Jean-Luc des mouches", "Jean-Luc des mouches",
Et puis aussi "Jean-Luc ta sœur",
Tantôt sereine, tantôt farouche,
Mais son haleine jamais ne meurt…

"Jean-Luc des mouches" et sans effort…
S’endort le petit bouton d’or…
"Jean-Luc des mouches" au crépuscule,
A la lueur d’une autre bulle…

Comme si la sauce ne prenait plus,
Les petites morts non répandues...
Se tenaient dedans moi, inertes,
Jadis inlassablement offertes, certes…

"Jean-Luc des mouches", "Jean-Luc des mouches",
Et puis aussi "Jean-Luc ta sœur",
Tantôt vilaine, tantôt nitouche,
Mais son haleine jamais ne meurt…

Le diable me tire par la queue…
J’attends le car à qui mieux-mieux,
Je prends le donc qui shoote…
Comme un étang d’art à dotes…

Sunday, November 19, 2006

FRANCISQUE

Courbes et droites parallèles d’une jolie boîte en ficelles…
Ont aguiché ma cervelle à gros tours de manivelle…
J’ai succombé aux attaques de ces maniaques en devenir…
Et tout grand ouvert le sac à leurs fascinants délires…

J’ai voulu faire marche-arrière, ce n’est rien de le dire…
J’avais un pied sur la scène et l’autre au milieu des tirs…
Dans la cybervie, je suis ; dans mes autres, je reste…
Je les entraîne à l’oubli, à répéter les mêmes gestes…

Schizophrène palliatif, dépressif, compulsif,
J’éclate les morceaux, je suis mort mais tant pis…
Psychopathe réactif, maladif, excessif,
A chasser des milords dans le métro de Miami…

Tu peux crier et contre toi te battre,
Les escaliers, je les ferai quatre à quatre…
Tu peux danser sur ta tête éphémère…
Et de ma francisque aiguisée, je la ferai rouler par terre…

Profondeurs et plans cadrés de visions accaparées…
Par le doute et la prudence, dans les soutes en transparence…
J’ai vidé tous mes chargeurs, chronométré la distance…
Je répandais sans erreur toutes mes graines de violence…

Même si je n’aimais pas ça, c’était bien plus fort que moi…
Mon cœur était accroché, mon âme le suivait de près…
Cybertrique synthétique, corruption extraordinaire,
En mon centre névrotique, guili-guili sanguinaires…

Identités éclatées, égoïstes et centrifuges,
Rassemblées au pied levé pour un carnage authentique…
Déficiences communautaires, intégristes, buboniques,
Canalisées pour l’affaire… Après moi, le déluge…

Tu peux crier et contre toi te battre,
Les escaliers, je les ferai quatre à quatre…
Tu peux danser sur ta tête éphémère…
Et de ma francisque aiguisée, je la ferai rouler par terre…

Thursday, November 09, 2006

A QUI LA FAUTE

Tel un mai ’68, des banlieues qui s’agitent…
Paysage de terreur, le diable en sa demeure…
Le Sheitan resurgit des casseurs en sursis…
Comme un dernier recours à ce manque d’amour…

Tel un Tel Aviv, un Bagdad en dérive,
Des lueurs de flash balls sur les aires de parking…
La foudre sera vive et la poudre impulsive…
La Sous-France est intacte en footing, en jogging…

Brûlez Oriflammes jusqu’aux lisières des campagnes !
Ca sent le purin, le terreau des « sans colliers »…
Déféquez dans vos bagnes et merdiers de cocagne…
Jusqu’à ce que les nasaux purulent de tous côtés !

A qui la faute ? A qui la faute ?
A la NASA pour gastronautes ?
A qui le stress pour qui ne cesse ?
Aux vils otages de l’indélicatesse…

Telle une Révolution, des cités en barrate…
Un autre âge en surface mais au cœur bien en place…
Des vitrines qu’on éclate, des images disparates…
Que l’on voudrait chasser de nos têtes démocrates…

Tel une Bande de Gaza, asphyxiée, non grata…
Le bruit sourd des chars sonne l’Occupation…
L’emprise sera lourde et la brise un peu fourbe…
Des CRS au combat, tigerjackés par l’Etat…

Immolez Etendards ! Dissipez Ténèbres !
Octroyez à l’engrais le statut d’OGM !
L’Hexagone est aussi un putain d’Hexaèdre…
Tenant fier en ses bases de la Jérusalem…

A qui la faute ? A qui la faute ?
A la NASA pour gastronautes ?
A qui le stress pour qui ne cesse ?
Aux vils otages de l’indélicatesse…

BLOG A PART

Blog à part, ça rigole pas, elle se répand tout le temps…
La moindre idée qui la taraude, elle la file aux passants…
« Suis en retard », « Ah non, pas ça ! », « C’est de la merde et j’adore »…
Et quand elle retourne sa veste : « C’est super, je déteste »…

Tout est matière à confesse et jamais cela ne cesse…
Un cœur brisé, une chasse gardée, un .jpeg en topless…
Si les aiguilles ne tournaient plus, les O ne seraient plus…
Si les compas rompaient le rang, les A seraient souffrants…

Ma grand-mère disait : « Il pleut comme vache qui pisse… »
En référence au débit dru de soulagement propice…
Mon grand-père rajoutait : « Je ne vous mets pas dehors…
Mais il a cessé de pleuvoir et repleuvra encore… »

Blog à part, des larmes aux yeux…
Et des crampes entre deux…
De stupeur, j’étais en quatre…
Lorsqu’elle feint de débattre…

Blog à part, d’hilarité,
J’ai failli me viander…
Quand Charlotte et son canard…
Se sont mis au plumard…

Blog à part, un peu rasoir, des litanies de désespoir…
Un tout petit cafard qui passe, elle l’expose à la classe…
« Je m’ennuie, je mange des chips, puis je sors le chien »…
« Alors, c’est quand l’apocalypse ? », « C’est mon amoureux qui revient »…

Tout est sujet à névrose pour un « oui » pour un « non »…
« A chaque instant, je prends la pause dans le fauteuil du salon »…
« J’aime le piercing, le tattoo et les têtes de mort »,
« Le fucking, le mois d’août et que sais-je encore »…

Ma grand-mère disait : « Il lui manque une heure de cuisson,
Elle n'a pas inventé le moule à courber les bananes… »
Mon grand-père rétorquait : « Je vous donne un peu raison,
Elle devrait aller se montrer au Festival de Cannes… »

Blog à part, des larmes aux yeux…
Et des crampes entre deux…
De stupeur, j’étais en quatre…
Lorsqu’elle feint de débattre…

Blog à part, d’hilarité,
J’ai failli me viander…
Quand Charlotte et son canard…
Se sont mis au plumard…

Tuesday, November 07, 2006

LICORNE

Entre nous deux et moi, c’est vraiment pas la joie…
Au fond, y’a cette espèce de petite voix hystérique…
Qui prend un air de « je-ne-sais-pas-trop » « qui-que-quoi »…
Et ça m’agace à un point tel que tout devient tragique…

A chaque fois que tu tentes de m’embrasser,
Elle se met en pétard et veut me kidnapper…
Vers d’autres intérieurs où tu n’as pas ta place,
Vers d’autres univers dont tu ne détiens pas les as…

Plus près de moi, plus loin de toi…
Je lui confie, je me reparle…
De ces choses qui ne sont pas toi…
De ce patois qui me recarrèle…

Allez savoir où nous en sommes,
Nous autres, pauvres petites pommes…
Nous qui pensions que notre amour était si fort…
Cette fois, notre licorne fait la java dans tous les ports…

En vain, je persévère dans l’insensé ménage à trois…
Que tu regrettes au fil des ans et qui ne me convient pas…
Hormis les douloureuses que tu adresses à mon endroit…
Et les torrents de larmes que tu déverses quand elle est là,

Je renouvelle ta chance encore et encore…
Je crois pourtant plus à raison qu’à tort…
Que cette histoire va se finir en eau de boudin…
Un peu comme elle a commencé, ça c’est certain…

Plus près de moi, moins plu de toi…
Je me convie, je lui raconte…
De ces choses qui ne sont pas toi…
De ce patois qui surabonde…

Allez savoir où nous en sommes,
Nous autres, pauvres petites pommes…
Nous qui pensions que notre amour était si fort…
Cette fois, notre licorne fait la java dans tous les ports…

Sunday, November 05, 2006

NOYADE

C’est l’histoire d’un mec, comme disait mon pote,
Qui fait des torchons sur les gens qui brillent…
D’un de ces gratte-papiers qui défroquent en bloc…
Sans être soucieux de la calomnie…

Les nombreux visages de la vie publique…
Et les personnages grossis par le bic,
Copieusement garnis et refaçonnés…
Un jour, encensés, l’autre, assassinés…

Tant d’espaces de libertés à la solde du crime…
Comme une verte chevauchée au service de l’abîme…
Tant de colonnes à remplir, si peu de plaisir à les lire…
Mais que croit-il y faire sinon à jamais se maudire ?

La tête une fois sous l’eau,
Les deux yeux colloqués,
Il verra son image dans l’envers du décor,
Celle de ce pauvre gosse…
Qui n’a pu résisté…
Au fardeau des démons, au chancre des remords…

La noyade ne ment pas…

C’est la vie d’un con qui pour son bifteak…
Serait prêt à tout et même j’en oublie…
C’est la vie d’un con, d’une toute petite tête,
Inondant les hommes de tout son mépris…

Puis, viendra son heure… mais sans lui, je crois…
Il sera parti depuis si longtemps…
Que même le soleil sera noir de blancs…
Mais qui était ce type, quel était donc son nom ?
Personne ne le saura, il redisparaîtra…

Tant de place à la parole condamnée à l’école…
Des violentes cavalcades, des plumes et goudronnades…
Tant de manchettes et d’accroches, si peu de plaisir à les lire…
Mais que croit-il y faire sinon à jamais se maudire ?

La tête une fois sous l’eau,
Les deux yeux colloqués,
Il verra son image dans l’envers du décor,
Celle de ce pauvre gosse…
Qui n’a pu résisté…
Au fardeau des démons, au chancre des remords…

La noyade ne ment pas…

VIENS, VIENS

Qu’est-ce qui m’empêche d’avancer ?
Qu’est-ce qui me fait tant compter ?
Chaque seconde, un nouveau chiffre…
Touchant déjà l’autre rive…

Une horloge, un métronome…
Prend en otage mes atomes…
Comme du savon qui fait mousse,
Des électrons qui se poussent…

Il faut que j’aille chercher la vie,
Elle qui donne tant à l’insoumis…
Laisser les portes grand ouvertes…
Cesser de ne voir que la perte…

Viens, viens, je te sens généreuse…
Redonne à ma carcasse… le souffle…
Viens, viens, écarte les ténébreuses…
Qui me gardent au tréfonds du gouffre…

Pourquoi me suis-je donc arrêté ?
Je ne me suis pas senti mourir…
Je n’ai pas vu mes bras tomber…
Ni mes deux genoux se fléchir…

Des angoisses, des psychoses…
De petites à grandes doses…
Comme un chapelet de nuages…
Ne connaissant pas l’orage…

Il faut que j’aille chercher la vie…
Derrière cet amas de nœuds gris…
Aussi impressionnant qu’il soit,
Ce n’est jamais qu’une fausse paroi…

Viens, viens, je te sens généreuse…
Redonne à ma carcasse… le souffle…
Viens, viens, écarte les ténébreuses…
Qui me gardent au tréfonds du gouffre…

Viens, viens, je te sens mélodieuse…
Si tu m’offres le la, je quitterai le sol…
Viens, viens, bouillante et harmonieuse…
A deux, nous serons tellement plus frivoles…

SOIR DE PLUIE

Remontent à la surface les âmes en dérive…
N’ayant en leur besace qu’un reste de salive,
Quelque interrogation, un repos mis à mal…
Par l’étrange conduction d’un accident brutal…

Tant de vies interrompues par la fatalité…
Tant de proches étendus et jamais retrouvés…
Cela nous est insupportable, ô combien regrettable,
Qu’il nous faudra taire à jamais la douleur excédée…

Quelque part en nous, elle veille,
Et parmi les loups patiente…
Puis un jour elle se réveille…
Et dans nos cœurs s’apparente…

Au soir de pluie, intermittente,
Tantôt fine et tantôt battante…
Au ciel d’orage, noir comme la rage,
En sarcophage, puis en ravage…

Surgissent en nos frontières les chimères activées…
Invoquant le mystère jamais élucidé,
Une manipulation, un abus de confiance,
Qui tourne à l’obsession jusqu’à la délivrance…

Elles entrent dans les ombres et sèment la terreur…
Et nous, du coin de l’œil, nous boutons notre peur…
Mais une fois la lumière supprimée dans les airs,
Nous parcourons la cage, un pied dans l’engrenage…

Quelque part au fond, ça cogne…
Et dans les sphères qui nous émeuvent,
Nous tentons de fuir les charognes…
Qui au bord de nos cœurs s’abreuvent…

De soir de pluie, intermittente,
Tantôt fine et tantôt battante…
De ciel d’orage, noir comme la rage,
En sarcophage, puis en ravage…

SOFA

Tout est bien fini entre nous…
Non, rien ne sera plus pareil…
Et même recollée bout à bout,
Notre histoire est comme un soleil…

Qui met en lumière le passé…
Et feint de toujours entretenir…
Quelques beaux sentiments tronqués…
Par l’avarice et les soupirs…

Comment puis-je te prendre encore au sérieux…
Si tu n’es pas sûre de compter pour deux ?
La raison me pousse à prendre congé…
Avant de finir meurtri et brisé…
Sur l’une de tes foutues chaises branlantes…

Moi qui rêvait pourtant d’un sofa sauf à contrario,
Je n’ai eu que le temps de me construire un limbago…
Moi qui dormait debout à même le sol, à même les murs,
J’ai perdu connaissance quand tu m’as soumis ta voiture…

Je claque la porte, un point c’est tout !
J’ne suis plus qu’un gros dos tout mou…
A trop collectionner les maux,
On a zappé l’art du roseau…

Toutes les positions sont bonnes…
Tant que ne serve pas la colonne…
Je rejoindrais les escargots…
Et tous les autres hermaphros…

Terminé, le temps des amourettes,
Des friscos et surtout des sucettes…
Après moultes réflexions, je démissionne…
Avant de finir comme cette vieille paire de garonnes…
Sur l’une de tes foutues chaises branlantes…

Moi qui rêvait pourtant d’un sofa sauf à contrario,
Je n’ai eu que le temps de me construire un joli limbago…
Moi qui dormait debout à même le sol, à même les murs,
J’ai perdu connaissance quand tu m’as soumis ta voiture…

SAINT-EXUPERY

Ca devient très dur de laisser la télé…
On perd son temps devant des invités…
Qui nous disent des choses complètement ordinaires…
Et que les reportages ont monté en affaire…

Plus les soirées passent et plus je me lasse…
Mais comment font-ils pour ignorer l’impasse ?
Heureusement encore qu’il y a le cinéma…
Et que l’écran mort reprend de ses éclats…

Quand le rêve assume sa part de vérité…
Et qu’il n’a point peur de déplaire à la fange…
Quand l’auteur vient battre l’intégrité…
De quelques images qui parfois dérangent…

Bon, maintenant, ça suffit…
Donnez-moi du Saint-Exupéry…
Et du plomb dans la cervelle…
Ou je retoune dans ma nacelle…

Ah, je n’en peux plus, il faut que je la coupe…
Et puis qu’à la mer, je lance ma chaloupe…
Retrouver enfin ma carte des étoiles…
Que certains ont voulu couvrir d’un autre voile…

Je ne crois pas être moins doué que les stars…
A jouer des claquettes sur de bons gros nénuphars…
Il suffit pour cela de croire en sa magie…
Pour qu’explosent de joie les merveilles de la vie…

Quand le cœur apporte une authenticité…
Et qu’il ne craint plus les représailles du monde,
C’est en quelque sorte une immortalité…
Jetée aux vivants pendant quelques secondes…

Bon, maintenant, ça suffit…
Donnez-moi du Saint-Exupéry…
Et matière à cogiter…Ou je retourne m’encaver.…

RESTEZ AVEC MOI

Au plus profond des grandes éponges, je vous ai retrouvés,
Aspirés, convulsionnés, emprisonnés par les songes.

Sur les berges, dans les flaques d’eau…
Ou dans le sillage des bateaux.

Je vous défrise,
Vous subtilise à la dissipation des flots.

A des regrets incessants,
A des récits larmoyants.

Je vous soustrais,
Je vous recrée, parce qu'ils vous rendent fort exsangs.

Hors des encarts de promotions…
Et des recoins aux occasions.

Je vous escorte,
Vous prête main-forte, car ils auront cessé l’action.

Restez avec moi ;

Je vous extorque aux orques…
Et vous taxe aux vasques.

Je vous mets au pilori…
Et vous rends au dernier cri.

Si je vous kidnappe,
Vous êtes à moi.

En quelques étapes,
Je vous fais rois.

DONNES-Y

Jette-moi tous tes problèmes, toute la peine…
Par la fenêtre et ferme-la…
Balance-moi ce corps malade, dans la panade…
Que tu dois bouger sans effort…

Sors-toi de ta colère, des p’tites affaires…
Qui tournent à tort autour de l’or…
Et de l’argent qui brilleront un temps…
Mais dont les éclats te jalouseront, oui, pour toujours…

Oh, tu vois, c’est tout si tu crois…
Que l’orée du bois te conduira vers le soleil…
C’est comme ça, pas différemment…
Non, pas autrement qu’en toi l’énergie grandira…

Donnes-y de la vie, donnes-y du souffle…
Donnes-y du cœur et donne-moi de l’amour…
Donnes-y du power, donnes-y du flower…
Donnes-y de l’ardeur à toute heure du jour…

Pousse-moi un cri de guerre aux courants d’air…
Qui vont et viennent sans incidence…
Fais-moi cette prière qui tant naguère…
Nous incitait à la démence…

Etire-toi, rends-toi mobile, bien moins futile…
Tu as tout à gagner, je pense…
Envoie-moi du show et du froid, du feu, de la glace,
Et entre deux, des tours de passe-passe…

Oh, tu piges, t’as ça si tu crois…
Que chaque rive te conduira vers l’océan…
C’est comme ça, c’est pas mandarin…
Non, c’est pas chinois qu’en toi l’énergie grandira…


Donnes-y de la vie, donnes-y du souffle…
Donnes-y du cœur et donne-moi de l’amour…
Donnes-y du power, donnes-y du flower…Donnes-y de l’ardeur à toute heure du jour…

Saturday, November 04, 2006

PHARE D’EAU

C’est un phare d’eau, si lourd si haut…
Planté en plein cœur du poids de l’eau…
Abandonné par les bateaux,
Il erre mais tique à chaque flot…

C’est un phare d’eau aux bras zéro…
Jadis étouffés par de plus grands halots…
Tel un modeste Cyrano,
Il joute avec les maux, tantôt… bientôt…

Les loups de mer et les corsaires…
Ont sorti l’amulette face au revers…
Du Grand Ressac et de la Mise en Vrac…

C’est un phare d’eau qui effare l’homme…
Par ses efforts, par son zéphyr…
Un faramineux disfarniente, en somme,
A tout mirador faire pâlir…

C’est un phare-sœur, un double au cœur…
Qui parfois nous chavire à l’intérieur…
Il est à l’art d’heure comme le tic est au tac…
A l’hâtier d’heure comme le bic est au bac…

Les esquimaux, les komodos,
Barbotent encore incognitos…
Aux confins de sa longue robe…
Mais demain seront hydrophobes…

Les boucaniers, les armateurs…
Ont brandi la mascotte face au malheur…
Du Grand Ressac et de la Mise en Vrac…

C’est un phare d’eau qui effare l’homme…
Par ses efforts, par son zéphyr…
Un faramineux disfarniente, en somme,A tout mirador faire pâlir…

L’AMOUR, CA NE SE GUERIT PAS

Mon cœur est à prendre mais pas à dévorer…
Tu sais, je suis sensible et un peu réservé…
Il y a quand même des choses interdites à mon île…
Que je préfère en temps voulu glapir aux imbéciles…

Le double jeu si chic, le trompe-l’œil élastique,
Quelques bons ingrédients pour jeter l’embargo…
Sur les fashion victims aux mœurs thérapeutiques…
Dont l’ivresse et les fards noieraient tous les cargos…

Et ce cadeau, non, tu ne me le feras pas…
Un mot de trop et je ne suis déjà plus là…

L’amour, ça ne se guérit pas…
Ca te laisse tout au pire sur le pavé…
L’amour, ça ne se guérit pas…
Ca te donne des ailes pour t ‘écraser…

Mon cœur est à surprendre mais pas à dévoyer…
Si tu ne comprends pas, reprends tout ton mal-être…
N’oublie pas de descendre par la cage d’escaliers…
Et d’ainsi disparaître dans les gorges du paraître…

La dissimulation et les « qu’en dira-t-on »…
Tel un cycle d’échecs habilement orchestré…
Je tournerai le dos, je le ferai tout rond,
Aux pleutres qui resèquent les parts enténébrées…

Et ce poison, non, je ne l’accepte pas…
Un quiproquo et je ne suis déjà plus là…

L’amour, ça ne se guérit pas…
Ca te laisse tout au pire sur le pavé…
L’amour, ça ne se guérit pas…Ca te donne des ailes pour t ‘écraser…

EXTINCT MATERNEL

Dans l’immense vitrine de ma catagénèse,
L’on me dit victime de mes nombreuses fadaises…
Je suis pourtant lucide… voire un petit peu médium…
Un mutant apatride, une armée de schizomes…

Détectés, courtisés, jugulés, délaissés,
Mais je reste un problème à leurs yeux,
Un électron libre, un atome énervé,
Qui tient tant à sa place dans le surjeu…

De telle façon, l’humain est fait…
Qu’il s’accapare et se défait…
Des éléments environnants…
Qui déjà lui sont encombrants…

Extinct maternel comme une charité matricielle…
Un don de soi, une sentinelle,
Des aléas, un sparadrap…
Extinct maternel tel un amour caractériel…
Des contractions par minitel,
Une appétence, une imprudence…

Je longe l’abîme de ma métamorphose,
Et l’on m’incrimine de n’en faire qu’à ma tête…
Mais si ce n’est moi, qui prendra fait et cause…
Pour qu’un jour je sois su par les exégètes…

Répéré, caressé, maîtrisé, libéré,
Mais le fond est inépuisable à mes sens…
Une énergie épique, un courant habité,
Qui révèle à la fois volutes et consistance…

De telle manière, mon genre est fait…
De telle manière, il se défait…
Des particules préjudiciables…
Qui tellement me sont dispensables…

Extinct maternel comme une charité matricielle…
Un don de soi, une sentinelle,
Des aléas, un sparadrap…
Extinct maternel tel un amour caractériel…
Des contractions par minitel,Une appétence, une imprudence…

RESTER AU FOND

Des petits poissons vont et viennent…
Au milieu de mes nuits trempées,
Tournoyant à la petite semaine…
Dans un grand bocal sans idées…

Pourtant, sur les parois, je vois…
Des muses qui ne sourient plus…
La tête écrasée par l’effroi…
Que ma colère leur a rendu…

Jamais plus, je n’oserai…
De dessins sur les beaux tapis…
Que les roses auront rassemblé…
Pour me mener au paradis…

Imaginer me coûte encore…
Dormir me semble moins d’efforts…
Imaginer mais à quoi bon…
Ne plus bouger, rester au fond…

Tout au milieu des piranhas,
Des méduses et du requinnat,
Le temps me paraît plus utile…
Quand la vie ne tient qu’à un fil…

Ainsi, sur les fortes ossatures…
Des épaves en désarmature,
Je vois des visages écrasés…
Que ma rancœur a séquestré…

Et plus encore, je graverai…
Des hyéroglyphes sur les feuillages…
Que les arbustes auront tissé…
Pour me conduire à l’ermitage…

Imaginer me coûte encore…
Dormir me semble moins d’efforts…
Imaginer mais à quoi bon…Ne plus bouger, rester au fond…

SERVICES SANITAIRES

Dans une ambiance de fol chikungunya,
Je flye encore plus vite que les moustiques…
Je gesticule mais je ne décolle pas…
Il faudrait que m’arrache au plus vite…

Ces saloperies, ça ne te laisse pas le choix :
Tu prends tes jambes à ton cou et tu fonces…
Pour elles, tu n’es qu’un bout d’viande au surpoids…
Qu’elles gagneront aisément dans les ronces…

Au secours, au secours, aïe aïe aïe…
Cré vingt dieux, nom des dieux de bon sang…
Ca mouchète dans la bataille…
Mauvais plan, mauvais plan…

Oh, Services Sanitaires,
J’ai mis un genoux par terre…
Et j’ai la tête à l’envers…
D’avoir encore trop à faire…

Oh, Services Sanitaires,
J’ai senti comme un éclair…
J’avais pourtant décidé…
De les tapetter jusqu’au dernier…

Mais déjà pris par la fièvre abondante,
Je lance un cri dans la plaine fumante…
Accablé par des douleurs aux orteils,
Je tends les bras vers l’étrange soleil…

A ma surprise, à mon étonnement…
De grandes ailes jaillisent effrontément…
Ma jolie bouche et mes joues se déchirent…
Enchérissant d’une trompe à mon martyr…

Aidez-moi, venez-là, gentilles ouailles…
Cré vingt dieux, nom des dieux de bon sang…
Je mouchète comme une canaille…
Bon plan, mégaplan, super gigaplan…

Oh, Services Sanitaires,
J’ai mis des ailes dans les airs…
Et j’ai la tête à l’envers…
D’avoir encore trop à faire…

Oh, Services Sanitaires,
J’ai senti comme un éclair…
J’ai fermement décidé…De les piquer jusqu’au dernier…

GUERRES EPAISSES

Deux vides en discorde s’étendent à l’infini…
Pour un vison-visu de fiel et de transfourberie…
Comme des chiens de faïence en soif d’éternité,
Ils s’épient et s’offensent de l’autre vacuité…

Des limbes, des corridors, de très fortes œillades,
Brocardeuses à l’excès qu’elles poussent à l’escarmouche…
Pitoyables cyclopes de torpeur, de brimades,
Eternellement arqués à n’en plus connaître la souche…

Bah finalement, on ferait bien comme c’est écrit…
S’il nous fallait choisir un camp pour exister,
Nous le ferions… Nous le ferions…
Je parle ici de saloper notre âme à volonté…
S’il nous fallait gagner un rang pour dominer,
Nous le ferions… Nous le ferions…

Bien au milieu des guerres épaisses,
Je suis le point de convergence…
Par moi, tout passe et tout ne laisse…
Que des histoires sans importance…

Au cœur de cette hideuse machine,
Je dresse mes filtres empiriques…
Je me protège des toxines…
Crachés par les apoplectiques…

Mais que m’arrive-t-il ? Ne suis-je donc plus à même…
D’opposer à ces forces une quelconque résistance…
J’ai comme l’impression que mon écorce ne draine…
Plus la moindre étincelle, plus la moindre insolence…

Des pixels et des bits sur fond d’embouteillage…
Me révèlent l’éconduite de mon tout en partage…
Misérable égo, vas-tu enfin te mettre en veille ?
Pourquoi ne vois-tu pas que ta fin est une merveille ?

Bah finalement, on ferait bien comme c’est parti…
Il nous faut donc rejoindre tous les camps pour exister,
Je le sais… Je le sais…
Je parle ici de transformer notre âme en voie lactée…
Il nous faut donc quitter les rangs pour dominer,
Et je le fais… Et je le fais…

Reconcentrés en guerres épaisses,
Nous sommes tout point de divergence…
Par nous, se chasse et se délaisse…
L’histoire des mondes et de la chance…

Au cœur de cette belle mécanique,
Nous attaquons tous les pare-feux…
Nous affaiblissons de logique…
Le refus de toutes celles et ceux…

APOCALIPSTICK

J’ai du sang sur les genoux,
Encore un coup des planètes…
Il s’écoule morfalou…
Sans que jamais ne s’arrêtent…

Les battements et les flux…
De mon système abondant…
Dont les vaisseaux corrompus…
Reconduisent à chaque instant…

Le bon sang sur mes genoux…
Qui redessinent les astres,
Tantôt taches à la gouache,
Tantôt trash à la clash,

Mais jamais pour autant…
De ces charges vulgaires…
Que l’on sait au dépens…
Des devantures austères…

Apocalipstick de mots rouges…
Comme des ellipsticks à la vouge…
Apocalipstick andrinople…
Que je revisite au monocle…

J’ai du sang sur les coudes,
Là, j’ai fortement l’air bête…
Il serpente et resoude…
Mes périssables arrêtes…

Que les chocs emphatiques…
De mon plein organisme…
Ont conduit au tragique…
Et fort non loin du schisme…

Apocalipstick de mots rouges…
Comme des ellipsticks à la vouge…
Apocalipstick andrinople…
Que je revisite au monocle…

DISCO STEAK

Je marche sur l’eau sans briser la surface...
Comme à fleur de peau, une impression fugace…
Un tout petit roseau qui plie mais jamais ne casse…
Mais qu’est-ce qu’il me faut pour entrer dans l’impasse ?

Je danse sur les flots sans pourfendre la glace…
Une belle Histoire d’O où le tout s’entrelace…
De cet air d’oripeau pour lequel on s’efface…
Mais qu’est-ce qu’il me faut pour laisser une trace ?

Transigeances excessives, libertés au-delà des rives…
Tout se permettre, tous se faire mettre…
A la porte des discothèques… disco steak…
Délit de viandage…

Je m’envole dans les airs sans briser les courants d’air…
Comme une plume d’oie qui gémit de plaisir…
La tête en arrière ou le cul, je ne sais plus…
Ce n’est pas important, « A moi, les petits parents ! »

Je tournoie dans le vide, tout est tellement humide…
Il me faut un mouchoir et puis il me faut choir…
Du moins, pour quelque instant, à jouer les « J’arrête »…
Deux poids sont deux mesures… De moi, s’en sont les ossatures…
Détounées… détounées…

En cadences épiques, les fruits d’hommes éclectiques…
Tout se permettre, tous se faire mettre…
A la porte des discothèques… disco steak…
Délit de viandage…

Je perds pied dans la brume, je brasse les écumes…
Qui me font resserrer les mailles de mon tricot…
Mais rien, non, ne m’atteint jusqu’au lever du jour…
Et tout va donc surseoir… de l’aurore au crépuscule…

Somnolences erratiques, incidences névrotiques…
Tout se permettre, tous se faire mettre…
A la porte des discothèques… disco steak…
Délit de viandage…

Ouais… Ouais… Ouais… Ouais…

Les gens du jour ne respectent pas le sommeil des gens de la nuit…
Les gens du jour ne respectent pas le sommeil des gens de la nuit…
Les gens du jour ne respectent pas le sommeil des gens de la nuit…
Les gens du jour ne respectent pas le sommeil des gens de la nuit…

Transigeances excessives, libertés au-delà des rives…
Tout se permettre, tous se faire mettre…
A la porte des discothèques… disco steak…
Délit de viandage…
Tout se permettre, tous se faire mettre…
A la porte des discothèques…
Tout se permettre, tous se faire mettre…
A la porte des discothèques…

Je chavire et vire le… chat !
Je chavire et vire le… chat !
Je chavire et vire le… chat !
Je chavire et vire le… chat !