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Sunday, November 05, 2006

SOFA

Tout est bien fini entre nous…
Non, rien ne sera plus pareil…
Et même recollée bout à bout,
Notre histoire est comme un soleil…

Qui met en lumière le passé…
Et feint de toujours entretenir…
Quelques beaux sentiments tronqués…
Par l’avarice et les soupirs…

Comment puis-je te prendre encore au sérieux…
Si tu n’es pas sûre de compter pour deux ?
La raison me pousse à prendre congé…
Avant de finir meurtri et brisé…
Sur l’une de tes foutues chaises branlantes…

Moi qui rêvait pourtant d’un sofa sauf à contrario,
Je n’ai eu que le temps de me construire un limbago…
Moi qui dormait debout à même le sol, à même les murs,
J’ai perdu connaissance quand tu m’as soumis ta voiture…

Je claque la porte, un point c’est tout !
J’ne suis plus qu’un gros dos tout mou…
A trop collectionner les maux,
On a zappé l’art du roseau…

Toutes les positions sont bonnes…
Tant que ne serve pas la colonne…
Je rejoindrais les escargots…
Et tous les autres hermaphros…

Terminé, le temps des amourettes,
Des friscos et surtout des sucettes…
Après moultes réflexions, je démissionne…
Avant de finir comme cette vieille paire de garonnes…
Sur l’une de tes foutues chaises branlantes…

Moi qui rêvait pourtant d’un sofa sauf à contrario,
Je n’ai eu que le temps de me construire un joli limbago…
Moi qui dormait debout à même le sol, à même les murs,
J’ai perdu connaissance quand tu m’as soumis ta voiture…