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Thursday, November 09, 2006

A QUI LA FAUTE

Tel un mai ’68, des banlieues qui s’agitent…
Paysage de terreur, le diable en sa demeure…
Le Sheitan resurgit des casseurs en sursis…
Comme un dernier recours à ce manque d’amour…

Tel un Tel Aviv, un Bagdad en dérive,
Des lueurs de flash balls sur les aires de parking…
La foudre sera vive et la poudre impulsive…
La Sous-France est intacte en footing, en jogging…

Brûlez Oriflammes jusqu’aux lisières des campagnes !
Ca sent le purin, le terreau des « sans colliers »…
Déféquez dans vos bagnes et merdiers de cocagne…
Jusqu’à ce que les nasaux purulent de tous côtés !

A qui la faute ? A qui la faute ?
A la NASA pour gastronautes ?
A qui le stress pour qui ne cesse ?
Aux vils otages de l’indélicatesse…

Telle une Révolution, des cités en barrate…
Un autre âge en surface mais au cœur bien en place…
Des vitrines qu’on éclate, des images disparates…
Que l’on voudrait chasser de nos têtes démocrates…

Tel une Bande de Gaza, asphyxiée, non grata…
Le bruit sourd des chars sonne l’Occupation…
L’emprise sera lourde et la brise un peu fourbe…
Des CRS au combat, tigerjackés par l’Etat…

Immolez Etendards ! Dissipez Ténèbres !
Octroyez à l’engrais le statut d’OGM !
L’Hexagone est aussi un putain d’Hexaèdre…
Tenant fier en ses bases de la Jérusalem…

A qui la faute ? A qui la faute ?
A la NASA pour gastronautes ?
A qui le stress pour qui ne cesse ?
Aux vils otages de l’indélicatesse…