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Sunday, November 19, 2006

FRANCISQUE

Courbes et droites parallèles d’une jolie boîte en ficelles…
Ont aguiché ma cervelle à gros tours de manivelle…
J’ai succombé aux attaques de ces maniaques en devenir…
Et tout grand ouvert le sac à leurs fascinants délires…

J’ai voulu faire marche-arrière, ce n’est rien de le dire…
J’avais un pied sur la scène et l’autre au milieu des tirs…
Dans la cybervie, je suis ; dans mes autres, je reste…
Je les entraîne à l’oubli, à répéter les mêmes gestes…

Schizophrène palliatif, dépressif, compulsif,
J’éclate les morceaux, je suis mort mais tant pis…
Psychopathe réactif, maladif, excessif,
A chasser des milords dans le métro de Miami…

Tu peux crier et contre toi te battre,
Les escaliers, je les ferai quatre à quatre…
Tu peux danser sur ta tête éphémère…
Et de ma francisque aiguisée, je la ferai rouler par terre…

Profondeurs et plans cadrés de visions accaparées…
Par le doute et la prudence, dans les soutes en transparence…
J’ai vidé tous mes chargeurs, chronométré la distance…
Je répandais sans erreur toutes mes graines de violence…

Même si je n’aimais pas ça, c’était bien plus fort que moi…
Mon cœur était accroché, mon âme le suivait de près…
Cybertrique synthétique, corruption extraordinaire,
En mon centre névrotique, guili-guili sanguinaires…

Identités éclatées, égoïstes et centrifuges,
Rassemblées au pied levé pour un carnage authentique…
Déficiences communautaires, intégristes, buboniques,
Canalisées pour l’affaire… Après moi, le déluge…

Tu peux crier et contre toi te battre,
Les escaliers, je les ferai quatre à quatre…
Tu peux danser sur ta tête éphémère…
Et de ma francisque aiguisée, je la ferai rouler par terre…