Google

Sunday, November 05, 2006

VIENS, VIENS

Qu’est-ce qui m’empêche d’avancer ?
Qu’est-ce qui me fait tant compter ?
Chaque seconde, un nouveau chiffre…
Touchant déjà l’autre rive…

Une horloge, un métronome…
Prend en otage mes atomes…
Comme du savon qui fait mousse,
Des électrons qui se poussent…

Il faut que j’aille chercher la vie,
Elle qui donne tant à l’insoumis…
Laisser les portes grand ouvertes…
Cesser de ne voir que la perte…

Viens, viens, je te sens généreuse…
Redonne à ma carcasse… le souffle…
Viens, viens, écarte les ténébreuses…
Qui me gardent au tréfonds du gouffre…

Pourquoi me suis-je donc arrêté ?
Je ne me suis pas senti mourir…
Je n’ai pas vu mes bras tomber…
Ni mes deux genoux se fléchir…

Des angoisses, des psychoses…
De petites à grandes doses…
Comme un chapelet de nuages…
Ne connaissant pas l’orage…

Il faut que j’aille chercher la vie…
Derrière cet amas de nœuds gris…
Aussi impressionnant qu’il soit,
Ce n’est jamais qu’une fausse paroi…

Viens, viens, je te sens généreuse…
Redonne à ma carcasse… le souffle…
Viens, viens, écarte les ténébreuses…
Qui me gardent au tréfonds du gouffre…

Viens, viens, je te sens mélodieuse…
Si tu m’offres le la, je quitterai le sol…
Viens, viens, bouillante et harmonieuse…
A deux, nous serons tellement plus frivoles…