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Saturday, November 04, 2006

GUERRES EPAISSES

Deux vides en discorde s’étendent à l’infini…
Pour un vison-visu de fiel et de transfourberie…
Comme des chiens de faïence en soif d’éternité,
Ils s’épient et s’offensent de l’autre vacuité…

Des limbes, des corridors, de très fortes œillades,
Brocardeuses à l’excès qu’elles poussent à l’escarmouche…
Pitoyables cyclopes de torpeur, de brimades,
Eternellement arqués à n’en plus connaître la souche…

Bah finalement, on ferait bien comme c’est écrit…
S’il nous fallait choisir un camp pour exister,
Nous le ferions… Nous le ferions…
Je parle ici de saloper notre âme à volonté…
S’il nous fallait gagner un rang pour dominer,
Nous le ferions… Nous le ferions…

Bien au milieu des guerres épaisses,
Je suis le point de convergence…
Par moi, tout passe et tout ne laisse…
Que des histoires sans importance…

Au cœur de cette hideuse machine,
Je dresse mes filtres empiriques…
Je me protège des toxines…
Crachés par les apoplectiques…

Mais que m’arrive-t-il ? Ne suis-je donc plus à même…
D’opposer à ces forces une quelconque résistance…
J’ai comme l’impression que mon écorce ne draine…
Plus la moindre étincelle, plus la moindre insolence…

Des pixels et des bits sur fond d’embouteillage…
Me révèlent l’éconduite de mon tout en partage…
Misérable égo, vas-tu enfin te mettre en veille ?
Pourquoi ne vois-tu pas que ta fin est une merveille ?

Bah finalement, on ferait bien comme c’est parti…
Il nous faut donc rejoindre tous les camps pour exister,
Je le sais… Je le sais…
Je parle ici de transformer notre âme en voie lactée…
Il nous faut donc quitter les rangs pour dominer,
Et je le fais… Et je le fais…

Reconcentrés en guerres épaisses,
Nous sommes tout point de divergence…
Par nous, se chasse et se délaisse…
L’histoire des mondes et de la chance…

Au cœur de cette belle mécanique,
Nous attaquons tous les pare-feux…
Nous affaiblissons de logique…
Le refus de toutes celles et ceux…