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Sunday, December 31, 2006

HOT BABY, HOT BABY

Qui pourrait croire qu’à cette vitesse-là,
On ne meurt pas, on vit… ?
Qui pourrait faire que tout cela ne soit pas…
Que le rêve d’une vie… ?

S’accrocher à la traîne d’une robe au galop…
Et puis, et puis…
S’écorcher les genoux, les bras, le bas du dos…
Sans un répit…

Ne jamais lâcher ce que l’on prend pour de l’or…
Tenir plus fort…
Même s’il faut avaler ce qui lui sert de décor…
Serrer le mords…

Se balancer de bâbord à tribord pour un instant…
Le pied, le grand…
Qui surgirait comme un éclair de cette nuit sans ombre…
Le cou, à vous rompre…

Dans un tchouf-tchouf de plaisir,
Une touffe-touffe de soupir,
Je m’ouvre à l’infini,
Lequel m’invite à rire…

Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…

Tu peux te prénommer Claire, Isabelle ou Rébecca….
R, L ou K…
Cela ne modifiera pas l’amour que j’ai pour elle…
G pour L…

Si par hasard vous et elle n’aviez jamais formé qu’une…
Voire aucune…
Il n’est pas 13 heureux de rejouer les dés passés…
D, pas C…

Ne jamais s’égarer par goût du jeu, par goût du vice…
« No game » novice…
Même s’il faut ravaler ce qui nous sort par tous les trous…
Encore un coup…

Se penduler bien plus longtemps qu’il ne nous est permis…
De gauche à droite…
Jusqu’à ce que l’on rejoigne le premier rang des insoumis…
Sans omoplates…

Dans un tchouf-tchouf de plaisir,
Une touffe-touffe de soupir,
Je m’ouvre à l’infini,
Lequel m’invite à rire…

Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…
Hot Baby, Hot Baby…

ANITA

Anita Lixel à l’état de pixels…
S’est évanouie devant mes yeux perplexes…
Comme une hirondelle dans un jeu de ficelles,
La poudre d’escampette, elle a pris pour Vortex…

Anita Lixel alita mes Ixelles…
Par ses jolies couleurs et ses cheveux rebelles…
Inspirée par la toile, projetée par la cathode,
Elle soulève le voile au cœur de chaque i-pod...

Je te vois pendant des heures vivre...
Dans le soleil et dans le givre…

Anita, Flash Zebra...
Sache que rien, non rien, n’est à Léa... n’est aléas…
Anita, Cash Wonda…
"Install.exe caetera..."

Anita Lixel a noté les « X » qu’elle…
Voudrait voir apparaître sur les « R » à connaître…
Et la demoiselle a coché avec diligence…
Les violoncelles chevauchant les électrodanses…

Je te vois dans le pop extraordinaire...
Et dans la fougue battre le cyber…

Anita, Flash Zebra...
Sache que rien, non rien, n’est à Léa… n’est aléas…
Anita, Cash Wonda…
"Install.exe caetera..."

Friandise-électron,
Délicieux rose bonbon,
Ton petit cœur de photon…
Est-il tout aussi bon ?

Friday, December 29, 2006

L’EMMURE VIVANT

Tout autour de moi, une ligne à la craie…
Comme le périmètre d’une scène de crime…
Je n’ai pas de souvenir et pas d’inimitié…
Aucune envie de fuir par le fond, par la cime…

Je veux être authentique, à cheval sur le déclic…
Des poésies qui s’envolent sur l’échine des paraboles…
Je veux être caracole, cabriole, farandole…
Mais à chaque mot lancé, sur la craie une brique…

Et déjà je ne peux plus vous apercevoir…
J’ai pourtant tout tenté pour offrir au parloir…
Quelques silences dorés, quelques amours mimées…
Mais le « Mur » lui seul croît en ma vraie liberté…

En les mots générés par mes pensées fragiles…

L’Emmuré Vivant a fini de bêler…
Il espère par foi en deux le mur scinder…
L’Emmuré Vivant attend que le temps…
Décide pour lui d’effriter le ciment…

Tout à l’intérieur de moi, des formes à la craie…
Comme des périmètres d’endroits où l’on tue…
Des petites mémoires fort bien achalandées…
De cette rage d’éclater par la bouche, par le cul…

Il me faut de l’instinct en cavale sur les trains…
Des pieds et des rimes d'alexandrins…
Je veux être l’accent, relaxant, syntaxant…
Mais à tous les maux lancés, sur les briques du ciment…

Inutile de chercher à vous apercevoir…
J’avais tant essayé de vous offrir au parloir…
Quelques silences dorés, quelques amours mimées…
Mais le « Mur » lui seul croît en ma vraie liberté…

En les mots générés par mes pensées fragiles…

L’Emmuré Vivant a fini de bêler…
Il espère par foi en deux le mur scinder…
L’Emmuré Vivant attend que le temps…
Décide pour lui d’effriter le ciment…

Tuesday, December 19, 2006

AUX YEUX

J'entends les gens par les égouts…
J'entends les gens par tous les trous...
Ils s'invitent même par la télé...
A vociférer leurs idées...

J'entends les médias sataniques...
Qui terrorisent les hystériques...
Il paraît qu'ils ont de l'humour...
A n'en plus savoir quel tour...

Nous jouer pour sauver soi-disant...
Ce qu'il nous reste des braves gens,
C'est-à-dire un territoire occupé...
A s'étriper, à s'éventrer...

Pour quelques malheureux deniers...
De la Sécurité Sociale...
N'y a-t-il d'ailleurs pas dans cette volonté...
Quelque chose qui tient de l'éjac' faciale ?

Aux yeux, les balises...
Au JT soir, des cernes...
Aujourd'hui, tu fais tes valises...
Et tu vas mâcher ta luzerne... ailleurs...

J'entends ce peuple qui gronde...
Et je l'entends qui surabonde...
Dans le sens des nostalgiques...
Des fanatiques du IIIe Reich...

Ont-ils seulement la conscience tranquille,
Ces ectoplasmes infantiles ?
Ne savent-ils pas ce que ça coûte...
De mordre encore dans la même croûte ?

Aux yeux, les bottines...
Qui claquent sur la rétine...
Aujourd'hui, tu fais tes valises...
Et tu vas "reicher" tes brownies ailleurs !

J'entends les chœurs s'interrompre...
Et les chapelets s'écarteler...
Puis se claquer sur nos ombres...
Pour nous garder à balbutier...

Je ne me tairai plus...
Et je ne me terrerai plus non plus...
Je veux regarder la douleur en face...
Oui, veux m'extraire de cette nasse...

Qui embarrasse et cadenasse...
Mon âme... Mon âme...

Aux yeux, la famine,
A ce monde, utérine,
De porcs qui ne partagent pas,
De morts qui ne vivent pas...

Ne comptez pas sur moi...
A ça non, ne comptez plus sur moi...

Je ne me tairai plus...
Et je ne me terrerai plus non plus...
Je veux regarder la douleur en face...
Oui, veux m'extraire de cette nasse...

Qui embarrasse et cadenasse...
Mon âme... Mon âme...

Saturday, December 09, 2006

JEAN-LUC DES MOUCHES

"Jean-Luc des mouches", les unes après les autres…
Certaines en louchent et d’autres s'en vautrent…
"Jean-Luc des mouches" éternellement…
Tout aux abords, tout au-dedans…

Comme si ça n’avait pas suffi…
D’avoir osé remplir leurs vies…
De choses et d’autres et d’autres choses,
De petits riens à fortes doses…

"Jean-Luc des mouches", "Jean-Luc des mouches",
Et puis aussi "Jean-Luc ta sœur",
Tantôt sereine, tantôt farouche,
Mais son haleine jamais ne meurt…

"Jean-Luc des mouches" et sans effort…
S’endort le petit bouton d’or…
"Jean-Luc des mouches" au crépuscule,
A la lueur d’une autre bulle…

Comme si la sauce ne prenait plus,
Les petites morts non répandues...
Se tenaient dedans moi, inertes,
Jadis inlassablement offertes, certes…

"Jean-Luc des mouches", "Jean-Luc des mouches",
Et puis aussi "Jean-Luc ta sœur",
Tantôt vilaine, tantôt nitouche,
Mais son haleine jamais ne meurt…

Le diable me tire par la queue…
J’attends le car à qui mieux-mieux,
Je prends le donc qui shoote…
Comme un étang d’art à dotes…