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Tuesday, December 19, 2006

AUX YEUX

J'entends les gens par les égouts…
J'entends les gens par tous les trous...
Ils s'invitent même par la télé...
A vociférer leurs idées...

J'entends les médias sataniques...
Qui terrorisent les hystériques...
Il paraît qu'ils ont de l'humour...
A n'en plus savoir quel tour...

Nous jouer pour sauver soi-disant...
Ce qu'il nous reste des braves gens,
C'est-à-dire un territoire occupé...
A s'étriper, à s'éventrer...

Pour quelques malheureux deniers...
De la Sécurité Sociale...
N'y a-t-il d'ailleurs pas dans cette volonté...
Quelque chose qui tient de l'éjac' faciale ?

Aux yeux, les balises...
Au JT soir, des cernes...
Aujourd'hui, tu fais tes valises...
Et tu vas mâcher ta luzerne... ailleurs...

J'entends ce peuple qui gronde...
Et je l'entends qui surabonde...
Dans le sens des nostalgiques...
Des fanatiques du IIIe Reich...

Ont-ils seulement la conscience tranquille,
Ces ectoplasmes infantiles ?
Ne savent-ils pas ce que ça coûte...
De mordre encore dans la même croûte ?

Aux yeux, les bottines...
Qui claquent sur la rétine...
Aujourd'hui, tu fais tes valises...
Et tu vas "reicher" tes brownies ailleurs !

J'entends les chœurs s'interrompre...
Et les chapelets s'écarteler...
Puis se claquer sur nos ombres...
Pour nous garder à balbutier...

Je ne me tairai plus...
Et je ne me terrerai plus non plus...
Je veux regarder la douleur en face...
Oui, veux m'extraire de cette nasse...

Qui embarrasse et cadenasse...
Mon âme... Mon âme...

Aux yeux, la famine,
A ce monde, utérine,
De porcs qui ne partagent pas,
De morts qui ne vivent pas...

Ne comptez pas sur moi...
A ça non, ne comptez plus sur moi...

Je ne me tairai plus...
Et je ne me terrerai plus non plus...
Je veux regarder la douleur en face...
Oui, veux m'extraire de cette nasse...

Qui embarrasse et cadenasse...
Mon âme... Mon âme...