Google

Friday, December 29, 2006

L’EMMURE VIVANT

Tout autour de moi, une ligne à la craie…
Comme le périmètre d’une scène de crime…
Je n’ai pas de souvenir et pas d’inimitié…
Aucune envie de fuir par le fond, par la cime…

Je veux être authentique, à cheval sur le déclic…
Des poésies qui s’envolent sur l’échine des paraboles…
Je veux être caracole, cabriole, farandole…
Mais à chaque mot lancé, sur la craie une brique…

Et déjà je ne peux plus vous apercevoir…
J’ai pourtant tout tenté pour offrir au parloir…
Quelques silences dorés, quelques amours mimées…
Mais le « Mur » lui seul croît en ma vraie liberté…

En les mots générés par mes pensées fragiles…

L’Emmuré Vivant a fini de bêler…
Il espère par foi en deux le mur scinder…
L’Emmuré Vivant attend que le temps…
Décide pour lui d’effriter le ciment…

Tout à l’intérieur de moi, des formes à la craie…
Comme des périmètres d’endroits où l’on tue…
Des petites mémoires fort bien achalandées…
De cette rage d’éclater par la bouche, par le cul…

Il me faut de l’instinct en cavale sur les trains…
Des pieds et des rimes d'alexandrins…
Je veux être l’accent, relaxant, syntaxant…
Mais à tous les maux lancés, sur les briques du ciment…

Inutile de chercher à vous apercevoir…
J’avais tant essayé de vous offrir au parloir…
Quelques silences dorés, quelques amours mimées…
Mais le « Mur » lui seul croît en ma vraie liberté…

En les mots générés par mes pensées fragiles…

L’Emmuré Vivant a fini de bêler…
Il espère par foi en deux le mur scinder…
L’Emmuré Vivant attend que le temps…
Décide pour lui d’effriter le ciment…